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Bíblia BO1877

Eclesiastes 1

1 Les paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem.

2 VANITE des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités; tout est vanité.

3 Quel avantage a l’homme de tout le travail qu’il fait sous le soleil?

4 Une génération passe, et l’autre génération vient; mais la terre demeure toujours ferme.

5 Le soleil se lève aussi, et le soleil se couche, et il aspire vers le lieu d’où il se lève.

6 Le vent va vers le midi, et tourne vers l’aquilon; il tourne çà et là, et revient à ses circuits.

7 Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’en est point remplie; les fleuves retournent au lieu d’où ils étaient partis, pour revenir dans la mer .

8 Toutes choses travaillent plus que l’homme ne saurait dire; l’œil n’est jamais rassasié de voir, ni l’oreille lasse d’ouïr.

9 Ce qui a été, c’est ce qui sera; ce qui a été fait, c’est ce qui se fera, et il n’y a rien de nouveau sous le soleil.

10 Y a-t-il quelque chose dont on puisse dire: Regarde, cela est nouveau? Il a déjà été dans les siècles qui ont été avant nous.

11 On ne se souvient plus des choses qui ont précédé; de même on ne se souviendra point des choses qui seront ci-après, parmi ceux qui viendront à l’avenir.

12 Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi sur Israël à Jérusalem,

13 Et j’ai appliqué mon cœur à rechercher et à sonder avec sagesse tout ce qui se faisait sous les cieux, ce qui est une occupation fâcheuse que Dieu a donnée aux hommes, afin qu’ils s’y occupent.

14 J’ai regardé tout ce qui se faisait sous le soleil, et voilà, tout est vanité et tourment d’esprit.

15 Ce qui est tortu ne se peut redresser, et les défauts ne se peuvent compter.

16 J’ai parlé en mon cœur, et j’ai dit: Voici, je me suis agrandi et accru en sagesse, par-dessus tous ceux qui ont été avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de science.

17 Et j’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse, et à connaître les erreurs et la folie; mais j’ai connu que cela était aussi un tourment d’esprit.

18 Car où il y a abondance de science, il y a abondance de chagrin, et celui qui s’accroît de la science, s’accroît de la douleur.

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